L’exil
Sujet :
traiter en photographie le thème de l’exil.
- exilé : politique, discriminé, volontairement
- objets symboliques : valises, passeports, balluchons, signes de marginalisation, expressions du visage
1ère idée
L’intention que nous voulons donner à notre photographie est l’idée
que l'exilé est mis à l'écart mais que la vie continue autour de lui. Il créé
une bulle fictive qui l’entoure et le sépare du monde car elle contient son
histoire et ses émotions personnelles qu'il ne peut pas forcément partager avec
les autres qui n’ont pas vécu son expérience.
Le traitement que nous envisageons est un effet de flou, de temps
qui défile sur la foule alors qu’un individu seul reste immobile, impuissant et
isolé.
L’action est prise en plan d’ensemble, en plongée.
Afin de réaliser ce cliché nous
avons besoin d’une vingtaine
d’individus, d’une tenue froissée, déchirée pour l’exilé entouré d’autres personnes
habillées normalement, voir de manière aisée.
Nous envisageons de prendre la photo sur les quais de Nantes
en rapport avec le passé historique des départs d’esclaves sur d’autres
continents durant la traite.
Janvier-février 1939, 1demi million de réfugiés arrivent en France fuyant le régime franquiste
timelapse de Frank Machalowski
Mona Hatoum, Impenetrable, 2009
Image de JR sur «l'île aux larmes »
2e idée
Réflexions sur l'exil d'Eward W. Said
"J'ai défendu l'idée que l'exil peut engendrer de la rancoeur et du regret, mais aussi affûter le regard sur le monde. Ce qui a été laissé derrière soi peut inspirer de la mélancolie, mais aussi une nouvelle approche. Puisque, presque par définition, exil et mémoire sont des notions conjointes, c'est ce dont on se souvient et la manière dont on s'en souvient qui déterminent le regard porté sur le futur."
L'idée que nous inspire cette citation est l'image d'une personne qui se regarde dans un miroir. Celle-ci ne regarde pas l'objectif mais le regard de son reflet est lui braqué sur l'objectif.
L'intention étant de montrer le regard qu'elle porte sur sa futur personne. La première semble s'effacer et s'ancrer dans le passé car elle ne regarde pas le spectateur, tandis que le reflet s'impose dans le présent bien qu'elle incarne le futur.
L'idée que nous inspire cette citation est l'image d'une personne qui se regarde dans un miroir. Celle-ci ne regarde pas l'objectif mais le regard de son reflet est lui braqué sur l'objectif.
L'intention étant de montrer le regard qu'elle porte sur sa futur personne. La première semble s'effacer et s'ancrer dans le passé car elle ne regarde pas le spectateur, tandis que le reflet s'impose dans le présent bien qu'elle incarne le futur.
Le traitement : l'image est en gros plan, chaque moitié de la photographie est occupée par un un visage, celui de base et le reflet.
Pour cela nous nécessitons d'un miroir et d'un éclairage assez tamisé.
Robert Mapplethorpe
images de Tony Luciani
3e idée
L'intention est de représenter le bagage émotionnel de l'exilé.
La personne photographiée tiens une ancienne valise au niveau de sa poitrine et dévoile ce qu'elle contient. Il y aurait à l'intérieur la représentation réelle d'un coeur blessé entouré de vêtements qui s'échappent et tombent au sol pour montrer le débordement d'émotions.
veille bagage
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